C’est un fait, par définition la motivation n’est pas linéaire, elle oscille dans le temps et on vit toutes des pics de motivation et des baisses de motivation.
Quand elle est au plus haut, on a juste à profiter de cet élan d’énergie pour se donner à fond dans notre programme/projet. Et quand elle est au plus bas, c’est la discipline qui prend le relai.
Mais parfois c’est plus difficile de sortir du creux de motivation quand il y a derrière des problèmes de santé et de bien-être comme des maux de têtes, des insomnies, une dépression, de l’anxiété etc.
On sait aujourd’hui que pour soigner un symptôme lié à un organe ou à un système physiologique, il faut s’intéresser au corps humain dans son ensemble, où le cerveau règne en maître.
Une nouvelle génération de chercheurs et praticiens s’enthousiasme pour cette idée que le cerveau détient la clé d’une vie longue, en bonne santé et heureuse. Cet organe est, à la fois, incroyablement complexe et remarquablement simple.
Par exemple, la plupart des problèmes psychiatriques seraient plus une question de chimie du cerveau que d’expériences traumatisantes durant l’enfance. Ainsi, les métaux toxiques affecteraient sérieusement le fonctionnement des neuromédiateurs, provoquant des pathologies mentales ou physiques.
Quel rapport avec notre histoire de motivation me direz-vous ? On y vient : je coache des femmes depuis plusieurs années, et il y a une chose évidente : j’aurai beau concevoir le programme sur-mesure idéal, si ma coachée ne le suit pas, nous n’atteindrons pas les objectifs fixés. Et l’un de mes rôles est de m’assurer que les baisses de motivation ne nous mettent pas de réels bâtons dans les roues.
C’est ainsi que je me suis penchée sur cette problématique et j’ai essayé de regardé ça dans un prisme plus large que seulement remettre la faute sur mes coachées !
Et les trouvailles que j’ai faites sur l’importance de l’équilibre neurochimique du cerveau sur le bien être et la capacité à retrouver la motivation sont très intéressantes. Et devinez quel facteur (parmi d’autres) a un impact sur cet équilibre ? L’alimentation bien sûr.
Pour que vous compreniez à quel point cet équilibre est important, je vous donne un exemple concret :
L’EFFET DOMINO
Le corps réagit à de nombreuses maladies selon un « effet domino » : un petit changement risque d’affecter le fonctionnement de tout l’organisme. Le plus souvent, la chute du premier domino est la conséquence d’un déséquilibre cérébral.
Par exemple, une modification de la production de dopamine accroît chez une personne les sentiments de colère et d’hostilité. Au fur et à mesure que le niveau de stress grimpe, le muscle cardiaque s’épuise et la tension artérielle augmente.
À un certain stade, un autre neuromédiateur vital, la sérotonine, est tellement sollicité que la personne devient insomniaque.
Lorsque les réserves de sérotonines sont épuisées, un autre trouble apparaît : le besoin compulsif de sucres rapides. La personne mange de plus en plus, grossit et les reins peines face à cette charge de travail accrue. À ce moment là, la spirale vers le bas débute et entraîne d’autres problèmes de santé.
L’effet domino est variable en fonction du neuromédiateur impliqué mais, dans tous les cas, des symptômes apparemment sans lien entre eux résultent d’un déséquilibre neurochimique. Pour prévenir cet effet domino et régler les troubles qui en résultent, il suffit de rééquilibrer la production en médiateurs.
C’est pour cela qu’il est important de voir les aliments au delà de leur valeur calorique, et de la simple perte ou prise de poids. Le choix des aliments a une incidence sur votre bien être et donc votre capacité à retrouver la motivation et à passer à l’action.